Femmes: Nos désirs sont désordres …

Femmes: Nos désirs sont désordres

La fluctuation du désir féminin expliquée en fonction du cycle et des hormones.

Même si nous sommes toutes uniques, je vous offre, chères femmes, chers hommes, un regard qui peut vous orienter dans ce mystère du désir féminin.

 

Il y a des jours et des lunes: voilà une boussole du désir féminin…

Imprévisibles, mystérieuses, compliquées, déconcertantes…Voilà comment vous nous percevez, chers hommes; nos fluctuations internes vous donnent bien du fil à retordre!
Ces flux et reflux émotionnels ont un réel sens; un sens biologique, hormonal et aussi symbolique. Nos saisons intérieures fondent notre être au monde et nous agissent, cela fait partie de notre richesse .
L’homme suit un rythme solaire, alors que la femme est tressée au rythme de la lune.(Le mot menstruation dérive du mot latin désignant le mois, signifiant lui-même lune. La femme et ses cycles ont inspiré la première mesure du temps: un mois.)
Voilà un petit guide à l’usage des hommes et des femmes curieux. Pour ne plus se laisser déconcerter. Pour accompagner plutôt que subir. Pour rester en lien dans les montagnes russes de nos cycles. Pour nous aimer dans nos inconnus…

Nos 4 saisons de femme-cycle:

  • L’Hiver. Période de menstruation. Le nettoyage. J1 à J7

Le taux de progestérone, chute radicalement, provoquant ainsi le décollement de la paroi utérine et déclenche le saignement, et aussi une montée d’anxiété. Le taux d’œstrogène s’effondre aussi entraînant avec lui le taux de sérotonine (l’hormone du bonheur…).
Nous voilà soudainement fatiguées, hyper réactives et en contact avec nos polarités dépressives.
L’heure est au repos, nous n’avons pas été fécondées et il y a ce deuil. Nous avons à nettoyer la place et préparer la saison suivante. C’est le moment où nous accorder un temps pour écouter les murmures intérieurs. C’est un temps de purification, ce repli sur soi permet une vision interne, une belle intuition, un renouveau. Ce n’est pas une période active.
Ne vous laissez pas impressionner chers hommes par notre propension à voir tout noir, cette descente dans nos souterrains est nécessaire… Aidez-nous à nous centrer et traverser cette vague sans vous agresser. Ce n’est pas juste de vous agresser. Cette descente est angoissante et parfois vous faites les frais de nos humeurs chaotiques.
Votre tendresse est un trésor en hiver. Notre désir et notre plaisir sexuel peuvent être intenses aussi. C’est le moment de faire l’amour avec une grande douceur, notre sensibilité est décuplée, pour le meilleur et pour le pire (et aussi la géographie interne de notre intime invite à éviter des pénétrations profondes: le col de l’utérus, plus bas dans ces journées, peut être sensible).
(Chacun et chacune d’entre-nous aura sa sensibilité propre en ce qui concerne l’amour  pendant les règles, ce sang particulier n’est pas neutre, et c’est à respecter profondément. Certaines religions ont des rites magnifiques autour de cette période. Échangez sur le sujet, c’est important! Il y a aussi beaucoup de tabous…Sachez aussi que les orgasmes nous aident beaucoup à atténuer les douleurs menstruelles.)

  • Le printemps (ou phase folliculaire). Le renouveau. J7 à J14

Nous préparons un oeuf. Nous préparons une possibilité de vie. L’oestrogène et la testostérone remontent et soutiennent notre énergie et notre désir ainsi que notre confiance en nous. Notre peau est belle, nos traits sont plus réguliers sous l’effet de cette remontée hormonale. Nous pouvons à nouveau nous tourner vers l’extérieur, nos idées sont clarifiées par cette écoute de l’hiver. C’est le moment de créer, d’organiser, de faire des projets. De nouvelles décisions émergent. C’est un moment de dynamique et d’initiatives …
Le désir revient, notre libido refait surface. Cette phase de croissance est vraiment soutenue par les appréciations, la nourriture de l’entourage.
Nous sommes connectées à la Nature et aux autres. L’énergie revient…

 

  • L’été (période d’ovulation). Le rayonnement. J14 à J21

L’ovulation est le point culminant de tout ce travail de préparation, nous serons fertiles entre 12 et 24h. (Pour  être enceinte c’est LE moment, sinon protection! Et souvenez vous que les spermatozoides peuvent rester en vie près de 4 jours en attendant de rencontrer l’ovule, soit entre 4 jours et 6 jours de possibilités de fécondation)
Hormonalement nous sommes au top! Ce délicieux cocktail oestrogene-progestérone nous fait nous sentir irrésistibles.

L’optimisme s’invite, notre désir est fort. C’est un bon moment pour faire l’amour. Les oestrogénes nous aident à lubrifier et nos orgasmes peuvent être plus intenses et plus faciles à déclencher.

Notre fécondité est à son maximum. La Nature nous appelle à la rencontre sexuelle.
C’est aussi un bon moment pour programmer nos actions dans le monde, nous sommes pleines d’énergie, confiante et rayonnantes.

C’est une belle phase d’action et de contacts extérieurs. Nous connaissons un pic d’énergie et de sociabilité.

 

  • L’automne. Phase prémentruelle .Le ralentissement. J21 à J28

Le taux de progestérone remonte (et cet anti-anxiété nous détend, nous apaise).

Nous ralentissons pour regarder la récolte de ce que nous avons semé printemps et été…

C’est un moment d’introspection, il y à moins d’énergie, il y à plus d’émotivité. C’est un temps de bilan.

C’est un moment d’intuition, le sommeil est plus léger, les nuits sont propices aux prises de conscience.
Puis œstrogène et testostérone s’effacent, notre désir diminue, nous devons prendre soin de nous.
Certaines d’entre-nous deviennent irritables (et même moins attirantes faute de phéromones). Vous risquez de nous surprendre à dire ce que nous pensons avec dureté, moins patientes, plus ombrageuses ..
Vous serez peut-être surpris aussi de nous voir ranger, trier, nettoyer… Nous préparons l’hiver.
Et si il y a un peine une semaine nous étions fougueuses et désirantes, nous voilà moins réceptives à votre passion et votre fougue amoureuse et plus sensible à vos attentions…
Ce n’est pas le moment d’avoir de grandes discussions sur les sujets tendus, c’est le moment pour développer votre intimité silencieuse et calme. C’est un bon temps pour le slow-sex.

Ces quatre saisons sont un cadeau quand nous les embrassons, et chers hommes qui partagez nos vies vous devez savoir aussi ce rythme, pour l’accompagner avec nous, pour nous aider à ne pas vous le faire subir.

Pour pulser ensemble ces saisons.

« En tant que femme cycliques nous avons un don merveilleux, et il est temps pour nous de l’accepter, de le donner au monde, et de lui donner toute l’attention qu’il mérite. »
Miranda Gray

 

En nous souvenant tous que la rencontre sexuelle est un Espace-temps de plaisir, de partage, d’intimité, de guérison, de connexion merveilleux lorsque les deux partenaires sont dans leur désir, et qu’elle peut se transformer en Espace-temps rétrécissant pour l’être et pour la connexion lorsqu’elle est subie.

Assurez-vous toujours du vrai désir de l’autre (rappel: le consentement c’est en avoir envie, pas seulement être d’accord).

Cette lecture est une des entrées de la compréhension du désir, et évidemment le désir est aussi fonction de la qualité de l’Espace entre-vous et de vos rencontres sexuelles…

C’est là que vous allez avoir besoin d’Intelligence Amoureuse et d’apprendre ensemble à ouvrir une sexualité qui vous anime et vous nourrit…

Je vous ai créé un programme sur mesure pour le désir dans le couple et c’est ici (cliquer).

 

A nos amours!

 

Florentine d’Aulnois-Wang

 

PS: Il existe un parcours en ligne pour réveiller le désir, il est ici (clique)

Et si tu veux recevoir chaque semaine les ressources de l’Intelligence Amoureuse c’est ici.

 

(Image « nu allongé » croquis par Oriane Molinié – Artiste)

 

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… et s’offrent l’instant parfait unique absolu de l’Amour …

« Mon amour
Il y a une source de soleil, ruisselante, qui éclaboussera votre corps de lumière.
L’étoffe lourde et soyeuse de ses rayons ardents qui enrobera votre éblouissante nudité.
Il y aura vos regards humides, troubles comme l’étang, étincelants de clarté noire
votre chevelure affolée de lueurs, votre chevelure comme l’olivier en flammes
votre bouche écarlate, affamée, entrouverte sur la morsure à fleur de dents
et ce sourire obsédant d’enfant tourmenté
cette brûlure fulgurante du plaisir, qui vous déchire la peau et vous dévore les membres…
Je serai là
vous irez vers moi avec votre mal d’infini, votre soif inaltérable
vous viendrez à moi, immobile, le corps vigoureux soclé à la terre
plante vorace, sauvage, avec cette plaie vivante entre les cuisses, à feu et à sang d’amour
Il faut que je sois calme, que je sois un courant d’eaux profondes, que je sois l’océan quand il retient ses vagues…
Alors, seulement, je saurai vous aimer
Il y aura une pluie de larges gouttes attiédies qui enlacera votre corps en feu, vous écarterez les membres pour vous offrir tout entière à la jouissance de son tendre ruissellement
Au contact de votre peau, cette pluie s’échauffe, se fait brûlante, alors
je serai un aigle foudroyé par l’orage
je tombe à vos genoux
les ailes de mes mains encerclent vos hanches
mes lèvres effleurent vos pieds nus adorables, tissent un voile de frissons tout au long de vos jambes, puis asséchées de désir, se précipitent avec volupté sur le divin calice que votre féminité leur tend
Je sens ton corps s’anéantir sous la caresse trop aigüe de ma langue
mes paumes recréent la coupole de ton ventre offert, s’élèvent avec une lenteur infinie vers celles de tes seins
qu’elles façonnent longuement, amoureusement
jusqu’à les rendre à ma bouche aussi durs et fragiles que des éclats de verre
Tu frissonnes
mes doigts s’enfoncent dans la chair douce de tes épaules et font jaillir le sang du grain de ta peau
dans un élan de tout l’être
mon corps se dresse contre le tien
mes lèvres, de leurs baisers, capturent vos lèvres, vos yeux, votre museau, vos oreilles délicates
Le désir vous enflamme les joues
tu renverses la tête et offres à mes sauvages morsures, la naissance de ton cou
Je vous sens défaillir, mes dents déchirent votre nuque
la chaleur soyeuse de votre chair me pénètre
Oh ! ma fièvre amoureuse
mon bel amour fou
la violence de notre passion nous entraîne, nous attire vers un néant infernal et radieux
Tu te laisses glisser contre moi et vos lèvres chaudes me découvrent, me transportent au-delà de toute conscience
comme tu m’aimes !
Notre chute s’accélère, nos corps se confondent
je possède tout ce que vous possédez de moi
Nous plongeons dans le vide, toujours, de plus en plus vite.
Mes mains s’arrachent à vos épaules, glissent avec force jusqu’à vos reins et
dans un mouvement de houle puissant, brutal
enserrent votre taille
Votre corps entier se raidit, prêt à se déchirer, puis s’ouvre, s’abandonne aux vagues déferlantes du plaisir
Le temps s’arrête
Le soleil fou, irradiant de l’Amour, nous précipite à une vitesse vertigineuse dans la spirale éblouissante de la jouissance
Puis
un silence énorme.
Par la voie de nos regards, nos âmes se reconnaissent
s’ouvrent totalement, sans conditions
l’une à l’autre
Alors
le visage éclairé d’un sourire inhumain de bonheur
lentement
aussi lentement qu’une marée
nos deux êtres se fondent en un seul
et s’offrent l’instant parfait
unique
absolu de l’AMOUR
Je t’AIME »
1er novembre 1961
Jacques Higelin

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Si tu veux changer le monde …Aime une Femme!

Si tu veux changer le monde… aime une femme… aime la vraiment. Trouve une femme qui parle à ton âme, pas à ta raison. Jette ta check-list, mets ton oreille sur son coeur et écoute. Entends ses noms, ses prières, les chansons de chaque être vivant – les ailés, ceux à fourrure et à écailles, les souterrains et les marins, les êtres verts et fleuris, tous ceux qui ne sont pas encore nés et ceux qui sont en train de mourir… Entends leur mélancolie louer Celle qui leur a donné la vie. Si tu n’as pas encore entendu ton propre nom, c’est que tu n’as pas écouté assez longtemps. Si tes yeux ne sont pas remplis de larmes, si tu ne t’inclines pas à ses pieds, c’est que tu n’as pas assez souffert à l’idée de l’avoir presque perdue.
Si tu veux changer le monde… aime une femme… Une femme au-delà de toi-même, au-delà du désir et de la raison, au-delà de tes préférences d’homme pour la jeunesse, la beauté, la variété et de tous les concepts superficiels de liberté. Nous nous sommes donnés tellement de choix que nous avons oublié que la véritable libération est de se tenir au milieu du feu de l’âme et de brûler dans notre résistance à l’Amour. Il n’y a qu’une Déesse. Regarde-La dans les yeux, et vois, vois vraiment, si elle est celle qui va mettre la hache au -dessus de la tête. Si ce n’est pas le cas, passe ton chemin. Maintenant. Ne perds pas ton temps à “essayer”. Sache que ta décision n’a rien à voir avec elle, car au final, ce qui compte ce n’est pas avec qui, mais quand nous choisissons de nous rendre.
Si tu veux changer le monde… aime une femme. Aime la pour sa vie au-delà de ta peur de la mort, au-delà de ta peur d’être manipulé par la Mère dans ta tête. Ne lui dis pas que tu es prêt à mourir pour elle. Dis lui que tu es prêt à VIVRE avec elle, à planter des arbres avec elle et à les regarder pousser. Sois son héros en lui disant à quel point elle est belle dans sa vulnérabilité majestueuse, en lui rappelant tous les jours, par ton adoration et ta dévotion, qu’elle EST une déesse.
Si tu veux changer le monde… aime une femme dans tous ses aspects, à travers toutes ses saisons, et elle te guérira de ta schizophrénie, de ta duplicité et de ta tiédeur qui maintiennent ton Esprit et ton corps séparés, qui t’isolent et te font chercher hors de toi quelque chose qui donne du sens à ta vie. Il y aura toujours une autre femme. Bientôt cette nouvelle femme brillante deviendra terne, et tu te sentiras à nouveau agité, chassant les femmes comme des voitures, chassant la Déesse comme le nouvel objet de ton désir. L’homme n’a plus besoin de choisir. Ce dont l’homme a besoin c’est de la Femme, de l’Attitude Féminine, de la Patience et de la Compassion, ne cherchant rien, ne faisant rien, de respirer ici et de se laisser couler dans les racines entrelacées si solides qu’elles retiennent la Terre quand elle se débarrasse du ciment et du métal sur sa peau.
Si tu veux changer le monde… aime une femme, une seule femme. Aime-la et protège-la comme si elle était le dernier vaisseau sacré. Aime-la à travers ses peurs d’abandon qu’elle retient pour toute l’humanité. Non, il ne tient pas qu’à elle de guérir les blessures. Non, ce n’est pas de la faiblesse d’être codépendante.
Si tu veux changer le monde… aime une femme sans faillir jusqu’à ce qu’elle croie en toi, jusqu’à ce que ses instincts, ses visions, sa voix, son art, sa passion, sa sauvagerie lui soient revenus – jusqu’à ce qu’elle soit une force d’amour plus puissante que tous les démons des média politiques qui cherchent à la dévaloriser et à la détruire.
Si tu veux changer le monde, abandonne tes causes, dépose les armes et tes panneaux de protestation. Oublie ta guerre intérieure, ta rage vertueuse et aime une femme… au-delà de tous tes efforts de grandeur, au-delà de ta quête tenace pour l’illumination. Le saint-graal se tient devant toi à peine la prends-tu dans tes bras et abandonnes tes recherches au profit de quelque chose allant au-delà de l’intimité.
Et si la paix était un rêve que l’on peut réaliser seulement à travers le coeur d’une Femme? Et si l’amour d’un homme pour la Femme, l’attitude Féminine, était la clé pour ouvrir Son coeur?
Si tu veux changer le monde… aime une femme depuis les profondeurs de ton ombre jusqu’au sommet de ton Etre, de retour dans le jardin où tu l’as rencontrée pour la première fois, à la porte des rayons de l’arc-en-ciel que vous avez traversée ensemble lumineux et unis, jusqu’au point de non-retour, aux confins de la nouvelle Terre…

 Lisa Citore

 

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If you want to change the world… love a woman… Really love her. Find the one who calls to your soul, who doesn’t make sense. Throw away your check list and put your ear to her heart and listen. Hear the names, the prayers, the songs of every living thing- every winged one, every furry and scaled one, every underground and underwater one, every green and flowering one, every not yet born and dying one… Hear their melancholy praises back to the One who gave them life. If you haven’t heard your own name yet, you haven’t listened long enough. If your eyes aren’t filled with tears, if you aren’t bowing at her feet, you haven’t ever grieved having almost lost her.
If you want to change the world… love a woman… One woman beyond yourself, beyond desire and reason, beyond your male preferences for youth, beauty and variety and all your superficial concepts of freedom. We have given ourselves so many choices we have forgotten that true liberation comes from standing in the middle of the soul’s fire and burning through our resistance to Love. There is only one Goddess. Look into Her eyes and see-really see if she is the one to bring the axe to your head. If not, walk away. Right now. Don’t waste time “trying.” Know that your decision has nothing to do with her because ultimately it’s not with who, but when we choose to surrender.
If you want to change the world… love a woman. Love her for life-beyond your fear of death, beyond your fear of being manipulated by the Mother inside your head. Don’t tell her you’re willing to die for her. Say you’re willing to LIVE with her, plant trees with her and watch them grow. Be her hero by telling her how beautiful she is in her vulnerable majesty, by helping her to remember every day that she IS Goddess through your adoration and devotion.
If you want to change the world… love a woman in all her faces, through all her seasons and she will heal you of your schizophrenia- your double-mindedness and half-heartedness which keeps your Spirit and body separate- which keeps you alone and always looking outside your Self for something to make your life worth living. There will always be another woman. Soon the new shiny one will become the old dull one and you’ll grow restless again, trading in women like cars, trading in the Goddess for the latest object of your desire. Man doesn’t need any more choices. What man needs is Woman, the Way of the Feminine, of Patience and Compassion, non-seeking, non-doing, of breathing in one place and sinking deep intertwining roots strong enough to hold the Earth together while she shakes off the cement and steel from her skin.
If you want to change the world… love a woman, just one woman . Love and protect her as if she is the last holy vessel. Love her through her fear of abandonment which she has been holding for all of humanity. No, the wound is not hers to heal alone. No, she is not weak in her codependence.
If you want to change the world… love a woman all the way through until she believes you, until her instincts, her visions, her voice, her art, her passion, her wildness have returned to her- until she is a force of love more powerful than all the political media demons who seek to devalue and destroy her.
If you want to change the world, lay down your causes, your guns and protest signs. Lay down your inner war, your righteous anger and love a woman… beyond all of your striving for greatness, beyond your tenacious quest for enlightenment. The holy grail stands before you if you would only take her in your arms and let go of searching for something beyond this intimacy.
What if peace is a dream which can only be re-membered through the heart of Woman? What if a man’s love for  Woman, the Way of the Feminine is the key to opening Her heart?
If you want to change the world…love a woman to the depths of your shadow, to the highest reaches of your Being, back to the Garden where you first met her, to the gateway of the rainbow realm where you walk through together as Light as One, to the point of no return, to the ends and the beginning of a new Earth…

Lisa Citore

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D’une telle femme, jamais on ne revient…

Ne tombe pas amoureux d’une femme qui lit, d’une femme qui ressent trop, d’une femme qui écrit…
Ne tombe pas amoureux d’une femme cultivée, magicienne, délirante, folle.
Ne tombe pas amoureux d’une femme qui pense, qui sait ce qu’elle sait et qui, en plus, sait voler ; une femme sûre d’elle-même.
Ne tombe pas amoureux d’une femme qui rit ou qui pleure en faisant l’amour, qui sait convertir sa chair en esprit ; et encore moins d’une qui aime la poésie (celles-là sont les plus dangereuses), ou qui s’attarde une demie heure en fixant un tableau, ou qui ne sait pas comment vivre sans musique.
Ne tombe pas amoureux d’une femme qui s’intéresse à la politique, qui soit rebelle et qui a le vertige devant l’immense horreur des injustices. Une qui aime les jeux de foot et de baseball et qui n’aime absolument pas regarder la télévision. Ni d’une femme qui est belle peu importe les traits de son visage ou les caractéristiques de son corps.
Ne tombe pas amoureux d’une femme ardente, ludique, lucide et irrévérencieuse.

Ne t’imagine pas tomber amoureux de ce genre de femme.

Car, si d’aventure tu tombes amoureux d’une femme pareille, qu’elle reste ou pas avec toi, qu’elle t’aime ou pas, d’elle, d’une telle femme, JAMAIS on ne revient.

Martha Rivera-Garrido

 

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Tesxte original:
No te enamores de una mujer que lee, de una mujer que siente demasiado, de una mujer que escribe…
No te enamores de una mujer culta, maga, delirante, loca.
No te enamores de una mujer que piensa, que sabe lo que sabe y además sabe volar; una mujer segura de sí misma.
No te enamores de una mujer que se ríe o llora haciendo el amor, que sabe convertir en espíritu su carne; y mucho menos de una que ame la poesía (esas son las más peligrosas), o que se quede media hora contemplando una pintura y no sepa vivir sin la música.
No te enamores de una mujer a la que le interese la política y que sea rebelde y vertigue un inmenso horror por las injusticias.Una a la que le gusten los juegos de fútbol y de pelota y no le guste para nada ver televisión. Ni de una mujer que es bella sin importar las características de su cara y de su cuerpo.
No te enamores de una mujer intensa, lúdica y lúcida e irreverente.
No quieras enamorarte de una mujer así.

Porque cuando te enamoras de una mujer como esa, se quede ella contigo o no, te ame ella o no, de ella, de una mujer así, JAMAS se regresa.

Martha Rivera-Garrido

 

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Or l’amour n’est aux mains de personne.

Le meilleur lieu d’apprentissage est l’amour de l’homme et de la femme. Quand nous entrons en amour, toutes les catastrophes nous guettent. Pourquoi ? Parce que nous nous leurrons. Nous croyons que l’amour vient de nous être octroyé par la personne que nous aimons – et que cette personne détient l’amour. Or l’amour n’est aux mains de personne. Ni entre mes mains, en entre les siennes. Il est entre nous. Il est ce qui, entre nous s’est tissé depuis notre première rencontre, ce que l’espace insaisissable entre a engendré et continue d’engendrer d’instant en instant. Une œuvre fluide et perfectible à l’infini.
Entrer en amour nous met dans un état de transparence, de bienveillance envers le monde entier, d’ouverture du cœur, de solidarité naturelle.
Le piège qui nous guette est de faire une idole de l’être aimé et lui attribuer le miracle de cette transformation. Dès lors, puisque tout paraît dépendre de lui, je cours le risque d’en faire soit mon despote soit mon esclave – deux visage d’une même réalité. Le fluide de l’amour coagule aussitôt et se pétrifie.
Si nous déjouons ce piège, nous avons rendez-vous avec le Réel – cet espace grandi, cette dilatation de tout l’être qui est le fruit de la relation vraie. C’est ce fruit qui mérite le nom d’amour – il mûrit entre les hommes et les femmes. Il n’y a aucune matière qui soit plus précieuse au monde en devenir.
Comme autrefois dans le ventre de notre mère le liquide amniotique où nous voguions, cet espace qui nous entoure est l’espace nourricier. L’essentiel est entre. L’essentiel est dans le mouvement de navette entre les bords, entre les rives, l’allée et venue de cet instant à l’instant où nous nous séparons, de l’instant de la naissance l’instant de la mort, de ma bouche à votre oreille, de votre cœur au mien, de l’aube au crépuscule. L’allée et venue entre l’homme et la femme, l’espérance et la désespérance, le monde visible et le monde invisible, le temps horizontal et l’éternité. L’essentiel respire entre.
Christiane Singer

in N’oublie pas les chevaux écumants du passé

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Le corps est semblable à la terre …

« Le corps est semblable à la Terre…
..Il est un territoire en soi. Comme tout un paysage, il court le risque d’être envahi de constructions, découpé en parcelles et ruiné de mille manières. Pour la femme sauvage, la forme importe peu.
Quelque soit sa forme, un sein est fait pour nourrir et ressentir. S’il fait l’un et l’autre, c’est un bon sein.
Quant aux hanches, il y a une raison pour qu’elles soient larges : elles renferment un berceau soyeux pour une une nouvelle vie. Elles sont un portail, des poignées d’amour, un coussin moelleux, un abri pour les enfants à naître. Les jambes sont faites pour nous porter, quelquefois pour nous propulser; elles sont les poulies qui nous aident à nous soulever, l’anneau, l’anillo dans lequel nous encerclons notre amant.
On peut dire du corps qu’il est sensé être comme ci ou comme ça. Ce qui compte, c’est de savoir si ce corps éprouve du bonheur, de la joie, du plaisir, s’il est bien en contact direct avec le cœur, avec l’âme, avec le sauvage. S’il bouge et danse à sa façon. C’est cela et rien d’autre. »
Clarissa Pinkola Estes,  in Femmes qui courent avec les loups
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