Couple et (re)confinement. Pensez à …

Nouveau défi ! Nous voilà confinés à nouveau…

Les jours raccourcissent et l’année est (vraiment) compliquée…

Je sais combien nos intimes (partenaire, enfants) sont les premiers à faire les frais de notre stress quand il monte alors plus que jamais je m’occupe de mon état intérieur. Je ne voudrais pas polluer ni mes enfants, ni mon mari avec ce niveau de stress élevé…

Je me sens en tension (peur, colère, sentiment d’impuissance, désespoir du monde…)

 

Alors plus que jamais j’essaye de:

– me relier au positif, au beau, à mon coeur

– méditer

– respirer

– manger le plus sainement possible (et oui! la nourriture influence notre état d’être autant que nos défenses immunitaires, notre libido et tellement d’autres choses…)

– bouger, m’aérer

– créer, écrire

– aider, soutenir, me tourner vers les autres (vers vous par exemple)

– écouter de la (grande) musique …

Je sais combien nous avons tous et chacun à transformer nos réponses neuro-émotionnelles pas à pas pour devenir de meilleures versions de nous-même et je sais aussi combien ce sont de micro-moments d’amour additionnés les uns aux autres qui tissent notre relation amoureuse, qui nous gardent en amour, qui nous font et refont tomber amoureux.

Je sais que plus que jamais nous devons nous occuper de l’Espace de notre Couple. Ne serait-ce que pour nos enfants. C’est un cadeau de leur offrir un foyer paisible et harmonieux quand c’est si difficile au dehors…

A ceux d’entre-vous qui sont déjà dans le programme des « Morning Routines du Love », c’est le moment de pratiquer !

A ceux qui sont dans le programme Relovez-vous ! c’est le moment plus que jamais de mettre en oeuvre !

A ceux qui ne sont ni dans l’un ni dans l’autre j’ai décidé de vous offrir ces programmes à moitié prix (code CONFINEMENT50 ) pendant le confinement parce que c’est le moment de mettre en place des routines qui vont faire la différence !

Parce que ce défi du confinement peut vous rapprocher, peut vous réparer, peut vous consolider, vous renouveler, vous remettre en Vie et que j’ai des outils pour vous #IntelligenceAoureuse

On va le changer ce monde !

Prends soin de toi, prends soin de vous.

A nos amours!

Florentine

 

Si tu veux t’abonner à la lettre de l’Intelligence Amoureuse ici, tu pourras recevoir chaque dimanche une ressource pour tes relations…

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La thérapie individuelle est elle une menace pour le couple?

therapie individuelle

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Aujourd’hui, la proposition (voire l’injonction) est « d’aller bien ». Jamais nous n’avons eu une telle diversité d’approches pour y parvenir. Des approches les plus scientifiques aux plus spirituelles, voire ésotériques, nous nous devons d’aller bien ! C’est une belle intention première, un cadeau de vie, un chemin exaltant !

Prenons garde cependant : nous sommes avant tout reliés à un environnement humain. Un des premiers dommages collatéraux du développement personnel est le couple. Mis à part certaines visions en psychothérapie, il est facile pour le thérapeute de faire alliance avec son client en lui proposant de se poser « les bonnes questions » sur son couple lorsque celui-ci parle de ses problèmes conjugaux, sous-entendant que le couple est l’obstacle à l’épanouissement personnel.

Avec les meilleures intentions du monde!

Les courants comme la psychanalyse et autres approches centrées sur l’individu ont auguré une ère du paradigme individuel. Après la révolution industrielle, le xxe siècle s’est structuré autour de cette vision. C’était nécessaire pour rompre avec un paradigme auparavant très collectif, dans lequel l’individu avait plutôt du mal à émerger par rapport à la communauté… Nous nous sommes alors retrouvés dans ce paradigme individuel : l’individu et son épanouissement sont devenus le centre des préoccupations (notamment en thérapie), la liberté individuelle est devenue primordiale. Et le mouvement a poussé loin le développement personnel, oubliant parfois de considérer le lien.

Le danger d’un monde dans lequel l’individu seul existe est qu’il crée des gens qui perdent le sens de leur impact sur les autres, le partenaire comme la communauté ou l’environnement. Combien de couples ont-ils été sacrifiés sur l’autel de l’épanouissement individuel, de la thérapie personnelle ? C’est une vraie question… polémique, s’il en est !

Le monde est peuplé désormais de personnes qui savent parfaitement identifier leur besoin, leurs blessures, s’occuper de leur bien-être, et qui se sentent libres et heureuses jusqu’à ce qu’un autre les confrontent dans la relation. Le travers du développement personnel est d’avoir façonné une armada de personnes magnifiques qui se sont glissées dans un rapport client-fournisseur dans la relation: « je connais mes besoins, mes blessures et si tu es un bon partenaire tu  dois me donner ceci ou cela » … et ils ne sont plus relationnel. Et ils souffrent de et dans leurs relations…

Il est temps de trouver des moyens qui permettent aux individus d’émerger sans sacrifier l’importance de la connexion et de la communauté. Le couple est un laboratoire privilégié pour y parvenir.

Je vous propose d’embrasser  un paradigme relationnel. Grâce à la recherche en neurosciences et en psychologie, des spécialistes du cerveau ou de la relation comme Harville Hendrix, Dan Siegel et bien d’autres nous montrent à quel point notre devenir dépend des relations que nous entretenons les uns avec les autres.

Nous nous créons dans le lien, par le lien et pour être en lien, et c’est dans le lien que nous grandissons et que nous nous réparons. Et plus encore dans le lien amoureux.

Et c’est ce lien qui va nous challenger le plus intensément. Le thérapeute qui s’immisce dans cette relation, si il ne tient pas la vision de la mission du couple, va enlever de la sécurité dans l’Espace du Couple et fragiliser celui-ci.

Beaucoup de thérapeutes font un vrai bon boulot,  leur regard extérieur  et leur soutien est parfois salvateur pour quitter une relation avec une personne toxique (qui n’est pas à confondre avec une relation toxique; nous sommes tous susceptibles de co-créer des danses relationnelles toxiques dans nos relations, mettre de la conscience et du discernement est nécessaire car non la terre n’est pas peuplée de pervers narcissiques! )

Alors lorsque vous choisissez votre thérapeute, prenez soin de vérifier sa vision et ses compétences, parce que cette personne sera un appui, un guide, une influence forte dans votre vie.

 

Florentine d’Aulnois Wang in « les clés de l’Intelligence Amoureuse »

Si vous voulez en savoir plus c’est ici:

formation de thérapeutes: tenir l’Espace du Couple dans la thérapie individuelle.

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Je te parle d’amour. M’entends-tu?

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Les preuves d’amour sont propres à notre monde intérieur, nous avons chacun nos façons de dire et d’entendre l’amour…

Voilà une journée comme une autre dans mon cabinet :

Françoise et Olivier s’asseyent. Françoise est visiblement retournée… Les larmes aux yeux, elle m’explique, recroquevillée, qu’Olivier ne l’aime plus, qu’ils vont devoir se séparer, que c’est une torture…
Je regarde Olivier, grand homme barbu agité sur le canapé, qui s’exaspère et commence à énumérer : « Mon Dieu mais nous rentrons de quinze jours à Saint-Pétersbourg, c’était ton rêve ! Je t’ai fait livrer cinquante orchidées pour tes 50 ans, nous avons refait la véranda, j’ai acheté ce lustre Baccarat qui te tenait à cœur, je ne sais plus quoi faire pour te prouver que je t’aime ! »
Là, cette petite femme lève ses yeux vers lui et se défend : « Oui mais en sortant de la voiture, tu n’as pas voulu me donner la main dans la rue ! »
Tout est là. Depuis des années, ces deux-là se parlent d’amour dans un vrai langage de sourds, ils ne parlent pas la même langue…
Gary Chapman, dans « Les langages de l’amour » (traduction aux éditions Farel, 1997), a défini cinq différents langages;

Le langage du toucher physique
Il va de la caresse en passant, du simple fait de donner la main, au registre de la sexualité. Ce langage englobe tout le spectre de « montrer son amour avec son corps ».
Françoise est très forte dans ce langage, et un peu enfermée…Les cadeaux d’Olivier ne sont pas allés directement se poser dans son cœur comme l’aurait fait une main donnée dans la rue.

Le langage du « temps de qualité » passé ensemble
C’est être ensemble dans un moment de qualité qui fait se sentir aimé, qui fait se sentir aimant… Ce peut-être une parenthèse à deux en vacances comme une promenade ou faire la cuisine ensemble. Ce qui touche c’est passer du temps ensemble.

Le langage des « services rendus »
Oui passer l’aspirateur ou descendre les poubelles peut être une façon de donner son amour!

Le langage des cadeaux
Du bouquet de fleurs des champs récolté en balade au voyage à Saint-Pétersbourg et même au-delà. Peu importe la valeur du cadeau, le réservoir d’amour se remplit de savoir que l’autre a pensé, réfléchit, acheté ou concocté un cadeau…
Olivier a passé sa vie à travailler dur pour couvrir sa princesse Françoise de cadeaux incroyables car c’est son langage principal .

Le langage des paroles valorisantes
Tout ce registre positif des compliments, remerciements, encouragements, des mots gentils remplit le réservoir d’amour.

Dans ce principe des langages de l’amour, laissez-moi vous raconter mon expérience :
Mon mari, par exemple, est très fort ancré dans le langage des services rendus. Depuis toujours, à chaque fois qu’il gèle, lorsqu’il quitte la maison, il dégivre son pare-brise puis il dégivre le mien. Comme j’étais assez sourde à ce langage, je le remerciais distraitement, je trouvais cela formidablement pratique mais pas plus. Lorsque nous nous sommes penchés sur ces langages de l’amour ensemble, je me souviens m’être effondrée en entrant dans ma voiture le matin suivant, tellement touchée de réaliser tout ce que cet homme m’aimait. Je m’étais raconté une toute autre histoire, je n’en n’avais pas saisi le quart ! J’ai commencé à laisser tout ça se poser dans mon cœur et beaucoup de choses ont changé entre nous.

J’ai commencé à écouter son registre et à lui parler dans son registre et vice versa.

Nous avons appris toutes les langues.

Quelle joie de sentir tout cet amour circuler !

« Ce qui est important, c’est l’intensité d’amour que vous mettez dans chacun de vos gestes. »

Mère Thérésa

Il y a tellement de façons de dire « je t’aime », il suffit d’écouter; une main qui passe sur la joue, un coup de propre dans la maison … l’amour est partout quand nous regardons :

« Tu as froid ? Prends ma veste. »

« Tu m’envoies un message quand tu es arrivé ? »

« On fait une ballade ? »

« Tu veux un café ? »

« Je t’ai rapporté des cerises. »

« Mets ta ceinture. »

« Pense à tes clefs. »

« Tu viens te coucher ? »

Écoutez !

L’idée est non seulement d’aller parler plus à notre partenaire dans ses langages, mais aussi d’ouvrir vos canaux à entendre l’amour là où nous ne l’entendions pas comme tel.

Plus vous allez développer les canaux pour émettre et recevoir l’amour entre vous et plus vous allez vous sentir aimé et aimant !

What else?

Florentine d’Aulnois Wang

In « les clés de l’Intelligence Amoureuse » Larousse 2018

 

ps: le jeu « L’Art de Chérir » est créé pour vous aider à développer vos différents langages, mieux les comprendre et vous offrir de beaux moments de partage…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »60px »][vc_column_text css= ».vc_custom_1549293888810{margin-bottom: 0px !important;} »]Vous serez peut-être intéressés par…[/vc_column_text][mk_products count= »2″ pagination= »false » posts= »2071″][vc_empty_space height= »50px »][vc_column_text css= ».vc_custom_1579545923047{margin-bottom: 0px !important;} »]

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Le verre et le vin : l’Art de Communiquer

La forme – le verre, le mot, le geste, le regard – c’est le contenant qui permet de partager la merveille – ou au contraire le poison – dont il est porteur !

La communication comme le verre et le vin

Communiquer est le vecteur de toute relation. La communication repose sur deux aspects associés, mais fondamentalement différents : la forme et le contenu. Elle prend une forme, pour  transmettre, expliciter, partager, un contenu. Le contenu comporte l’aspect intangible qui l’accompagne: son essence, sa signification, son énergie. C’est là une alliance incontournable: celle du verre et du vin; de la cruche et de l’eau; du mot et de son sens; du geste et de son implication; du  regard et de son message.
La forme – le verre, le mot, le geste, le regard – c’est le contenant qui permet de partager la merveille – ou au contraire le poison – dont il est porteur ! Du vin ou de la piquette, de l’eau fraîche ou polluée. Une même parole peut être porteuse d’une énergie qui rassure ou rejette, relie ou sépare, juge ou pardonne. Un même geste peut transmettre de la tendresse ou de la froideur. Un regard peut nous accueillir, nous ignorer, nous fusiller!
Sans son contenant le vin serait répandu… impossible à offrir et à dispenser. Sans son contenu, le verre ne serait que forme vide, inutile à la relation, stérile dans le partage. La forme est l’incarnation du contenu, une manière de le rendre visible et transmissible. Nous avons donc la responsabilité d’en faire un art; de communiquer d’une façon concrète, vivante et riche qui nous soutient et qui nous fait grandir, plutôt que de manière creuse, inféconde et destructrice.

 

Extrait d’un texte d’Adelheid Oesch

 

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Cher parent, voilà la lettre que j’aimerais pouvoir t’écrire. Ton ado.

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« Cher parent:
Ce conflit dans lequel nous sommes là, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas te le dire parce que je n’ai pas les mots pour …et puis de toute façon ce que je dirais n’aurait pas vraiment de sens. Mais j’ai besoin de ce conflit. Désespérément.

J’ai besoin de te haïr pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives à ma haine, et à celle que tu ressens envers moi. J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe la raison de notre différend : horaires, devoirs, linge sale, chambre en bazar, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations… Peu importe. J’ai besoin de me confronter à toi et j’ai besoin que tu me confrontes en retour.
J’ai vraiment besoin que tu tiennes ton bout de la corde. Tiens le pendant que je secoue, pendant que je cherche mes appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens désormais. Avant je savais qui j’étais, je savais qui tu étais, je savais qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus. En ce moment, je cherche mes limites, et parfois je ne peux les sentir  qu’a travers celles que tu me mets quand je te pousse à bout. Repousser tes limites me permet de  découvrir les miennes. Quand je fais ça je me sens exister, et pendant une minute je peux reprendre ma respiration.
Je sais que le tendre enfant que j’étais te manque. Je le sais, parce que ce tendre enfant me manque aussi, c’est pour partie ce qui est tellement douloureux pour moi en ce moment.
J’ai besoin de ce conflit, j’ai besoin de vivre que, quels que soient mes sentiments, mes émotions, aussi forts, aussi durs qu’ils puissent être; ils ne nous détruiront ni toi ni moi. J’ai besoin que tu m’aimes y compris dans le pire de moi-même, même quand il te semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que ce soit toi qui portes mon amour et le tien. Mon amour pour toi et le tien, mon amour pour moi et le tien.
Je sais combien c’est difficile d’endosser le mauvais rôle, de ne pas se sentir aimé. Je le sais parce que je le vis moi-même.
Cependant j’ai besoin que tu tiennes debout. Va chercher de l’aide auprès d’autres adultes si il le faut, monte un groupe de soutien « survivre à la rage de son ado » si tu veux.  Parce que pour le moment je ne peux pas t’aider…
Juste ne me lâche pas. S’il te plait ne lâche pas ce combat. J’en ai besoin.
C’est ce conflit qui va me montrer que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signent pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter même si je dois décevoir.
Et ce conflit là un jour va cesser. Comme l’orage passe. Et je vais l’oublier, et tu vas l’oublier. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu tiennes à nouveau. Je vais en avoir  besoin encore et encore pendant des années.
Je sais que c’est un boulot ingrat.. Probablement je ne te montrerai aucune gratitude pour cela, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait,je vais même probablement te critiquer pour tout ce travail difficile . Comme si ce que tu fais n’est jamais suffisant. Et pourtant, je compte et je dépends complètement de ta capacité à demeurer en face de moi dans ce conflit. Peu importe combien je gueule, peu importe combien je boude. Peu importe combien je me coupe dans le silence.
S’il te plaît, reste debout et tiens ton bout de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important qui puisse être fait pour moi en ce moment.
Avec amour, ton adolescent. « * Texte original The Letter Your Teenager Can’t Write You  de Gretchen Schmelzer, psychologue américaine . (Traduction Florentine d’Aulnois-Wang).

 

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Quand je me sens écouté…

Quand je te demande de m’écouter et que tu commences à me donner des conseils, je ne me sens pas entendu.
Quand je te demande de m’écouter et que tu me poses des questions, quand tu argumentes quand tu tentes de m’expliquer ce que je ressens ou ne devrais pas ressentir, je me sens agressé.
Quand je te demande de m’écouter et que tu t’empares de ce que je dis pour tenter de résoudre ce que tu crois être mon problème, aussi étrange que cela puisse paraître, je me sens parfois encore plus en perdition.
Si tu veux faire pour moi, tu contribues à ma peur, tu accentues mon inadéquation et peut-être renforces-tu ma dépendance.
Quand je te demande ton écoute, je te demande d’être là, au présent, dans cet instant si fragile où je me cherche dans une parole parfois maladroite, inquiétante, injuste ou chaotique. J’ai besoin de ton oreille, de ta tolérance, de ta patience pour me dire au plus difficile comme au plus léger.
Oui simplement m’écouter… sans excusation, ni accusation, sans dépossession de ma parole, sans tentative d’appropriation de ce que je te dis.
Écoute, écoute-moi quelquefois !
Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter. Au plus proche de moi.
Simplement accueillir ce que je tente de te dire, ce que j’essaie de me dire, car c’est cela le plus difficile.
Ne m’interromps pas dans mon murmure, n’aie pas peur de mes tâtonnements ou de mes imprécations. Mes contradictions comme mes accusations, aussi injustes soient-elles, sont importantes pour moi. Je ne me sers pas de toi, mais c’est vrai, j’ai besoin de toi à ce moment-là.
Par ton écoute, je tente de dire ma différence, j’essaie de me faire entendre surtout de moi-même. J’accède ainsi à une parole propre, à une parole mienne, celle dont j’ai été longtemps dépossédé.
Oh non ! Je n’ai pas besoin de conseils ou de rassurances dans ces moments-là! Je peux agir par moi-même et aussi me tromper. Je ne suis pas impuissant, parfois démuni, découragé, hésitant, pas toujours impotent.
Quand je me sens écouté, je peux enfin m’entendre.
Quand je me sens écouté, je peux entrer en reliance. Établir des ponts, des passerelles, certes incertains et fragiles entre mon histoire et mes histoires, mais j’avance.
Je peux relier des événements, articuler entre elles des situations, donner du sens à des rencontres ou simplement accepter mes émotions.
Dans la trame de mes interrogations, tisser ainsi l’écoute de ma vie. Oui, ton écoute peut être passionnante
S’il te plaît écoute et entends-moi.
Et, si tu veux parler à ton tour, attends juste un instant, que je puisse terminer et je t’écouterai à mon tour, mieux, surtout si je me suis senti entendu dans cet espace de moi plus ouvert à toi.
Jacques Salomé

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